vendredi 21 janvier 2011

Boghé : Personnel de santé à l’école de la Malnutrition

Un recyclage qui a duré 72 heures sur la prise en charge de la malnutrition a été organisé dans la ville de Boghé du 11 au 13 janvier par l’Ong Internationale World Vision, en partenariat avec le Ministère de la Santé, au profit des médecins chefs et infirmiers des départements d’Aleg, de M’Bagne, de Bababé, de Boghé, de Kaédi et de Kankossa
Cette session de formation animée par deux cadres dépêchés par le Ministère de la Santé, en l’occurrence le docteur Mohamed Moustapha Kane, chef du service de la Nutrition dans le dit département et le docteur Khatri Ould Mekhal, chef du service de la Pédiatrie à l’hôpital de l’Amitié et membre du pôle des formateurs au niveau national, avait pour objet de « renforcer les capacités du personnel de santé dans la prise en charge clinique de la malnutrition sévère avec complication médicale ». Dans cette optique, les participants ont suivi avec intérêt trois jours durant, plusieurs modules de formation axés sur le dépistage, la prise en charge et le suivi de la malnutrition chez les enfants souffrant de cette maladie. Le recyclage du personnel permettra après aux responsables en charge de ce volet et les partenaires du ministère de la santé, de tester les nouveaux outils par rapport à la prise en charge de la maladie dans les centres d’accueil, a affirmé le docteur Kane. Le formateur en chef a indiqué que notre pays a réalisé beaucoup de progrès, ces dernières années, dans la lutte contre la malnutrition contrairement au passé où les décideurs manifestaient un désintérêt à l’égard de cette maladie, en précisant au passage « que le succès du travail de lutte contre la malnutrition ne peut pas être fondé sur le bénévolat ». Cette session de formation sur la malnutrition s’inscrit dans le cadre du « Programme de Lutte contre la Malnutrition et la Sécurité Alimentaire », financé par "OFDA", une institution de l’USAID et qui couvre les régions du Brakna, du Gorgol et de l’Assaba lancé en Novembre 2009 par le Ministre de la Santé, M. Cheîkh Ould Horma Ould Babana et l’Ambassadeur des USA dans notre pays. Le département d’Aleg, précise M. Michel Toko Poku, manager du programme de sécurité alimentaire et de nutrition à World Vision, ne fait pas partie des zones d’intervention du projet mais, c’est l’ouverture récente d’une ADP dans cette localité qui a motivé leur décision d’impliquer le personnel sanitaire de la capitale régionale afin que ceux-ci soient au même niveau d’information que leurs collègues des autres régions, avant le démarrage effectif des activités de la nouvelle ADP. Un an après le démarrage du programme nutrition, le taux de prévalence dans les zones d’intervention de la maladie qui était de 17% a baissé de 5% selon le manager du "Projet OFDA" se référant à une étude (SMART) menée par le ministère de la santé en juillet 2010. Ce qui revient à 511 enfants pris en charge dans les postes et centres sanitaires dont 460 ont été guéris pendant que les autres reçoivent encore des traitements, a fait savoir M. Michel Toko Poku. Un accent particulier est cependant mis sur le volet préventif de la maladie avec 52 infirmiers chefs de postes formés ainsi que 2162 volontaires communautaires qui font le dépistage dans les villages et quartiers. Les postes et centres médicaux sont pourvus de tous les moyens (équipements, médicaments et Plumpy. Nut- pâte enrichie d’arachides-) nécessaires à la bonne exécution du programme, nous affirme t-on par l’UNICEF, l’un des partenaires du projet. La prise en charge des malnutris quant à elle, se fait à deux niveaux. La première étape, c’est au niveau du poste de santé où sont basés les CRENAS. Là, il s’agit de la prise en charge de la malnutrition aigue sévère sans complication médicale. La seconde étape, c’est au sein des CRENI logés dans les centres médicaux. A ce stade, seuls, les cas de complication médicale sont pris en charge en interne. Il faut rappeler que le programme OFDA axé sur la lutte contre la malnutrition et la sécurité alimentaire dure jusqu’en 2012.
Thièrno souleymaneCP Brakna

mardi 18 janvier 2011

Interview du Professeur Yahya O Saleck, Responsable syndical du SIPES à Boghé.



Suite à l’annonce du gouvernement en conseil des ministres de l’octroi d’une indemnité de 50. 000 Um au profit des enseignants affectés dans les lycées d’excellence, nous avons interrogé M. Yahya O/ Saleck, professeur de philosophie et diplômé et d’Anglais au Lycée de Boghé, où il sert depuis de nombreuses années, pour savoir ce qu’il pense, en tant militant syndical.

L’Eveil Hebdo : Le gouvernement vient d’octroyer une indemnité de 50.000 UM au profit des professeurs qui enseignent dans les lycées d’excellence. En tant que responsable syndical et professeur qu’en pensez-vous ?


Yahya O/ Saleck : Merci à L’Eveil Hebdo pour l’importance qu’il accorde à l’enseignant. Je pense que toute augmentation salariale ou prime allouée aux enseignants est toujours une bonne chose. Et personne ne peut être contre.


Mais ce que tout le monde demande, c’est que les critères soient respectés dans le choix des professeurs des lycées d’excellence, loin des anciennes pratiques basées sur le népotisme, le tribalisme, etc.… Et, il faut dire que, cette politique de division entre les excellents, les moyens et les faibles, est dangereuse, à long terme, pour notre système éducatif.

Car, on risque de dépenser beaucoup de moyens matériels et techniques sur un enseignement sélectif, au détriment de l’enseignement des élèves moyens et faibles, et au risque de priver les élèves de niveaux moyens ou faibles de leurs professeurs préférés.

D’autre part, le choix des élèves devait prendre en considération ceux issus des milieux défavorisés, afin qu’ils puissent bénéficier de cet enseignement d’ «élite». Je reviens pour dire que l’enseignement des élèves de moyens et faibles niveaux est plus difficile que l’enseignement d’excellence.

C’est pour dire que, cette catégorie des professeurs mérite plus d’encouragement et de soutien de la part de nos gouvernants. Donc, moi, je ne vois pas qu’elle est la nécessité de cette discrimination, si elle n’est pas basée sur des critères clairs et raisonnables.

On peut se demander pourquoi ne pas opter pour un enseignement d’excellence pour tous, au lieu de se focaliser sur les forts et négliger les faibles pour un régime qui se dit régime des faibles ou des pauvres.

L’EH : Le lycée de Boghé est sans équipe d’encadrement depuis les ouvertures. Comment trouvez-vous cette situation que votre syndicat n’a pas dénoncée ?


YOS : L’équipe d’encadrement est là. Si, jusqu’à présent, le lycée de Boghé n’a pas de directeur, ni de surveillants généraux, c’est dû tout simplement au laxisme et à la négligence qui ont toujours caractérisé le ministère de l’enseignement. Après la réduction drastique de la quasi-totalité des budgets de fonctionnement, le poste est devenu moins attirant, mais, c’est quand même trop. 4 mois sans directeur, c’est inacceptable ! Et le syndicat a pris note.

L’EH : Un mot sur les prochains états généraux de l’éducation ?


YOS : Les résultats des états généraux de l’éducation sont connus d’avance. Le président avait dit, devant les élèves du lycée d’excellence, que le problème de l’enseignement, c’est les sciences humaines et qu’il faut baser cet enseignement sur les mathématiques, la physique, etc… C’est clair, vider l’enseignement de son âme, et l’élève de son identité culturelle et morale.

Alors que l’idéal, c’est la complémentarité et le mariage entre le scientifique et l’humain. « Sciences sans conscience, ce n’est que ruine de l’âme ». Il faut dire, en plus que les résultats des états généraux ne seront jamais respectés, s’ils sont contraires aux objectifs prédestinés par le président et son gouvernement.

Il est vrai que l’enseignement est une question qui préoccupe et concerne tout le monde, mais, au premier chef, les enseignants et les pédagogues, loin des politiciens et des idéologues. Je vous remercie.

Propos recueillis par Jules Diop
CP Brakna


Source :
L'Eveil Hebdo (Mauritanie

Boghé : UPR soutient les femmes de N’diorol



Contexte : 1. Une doléance à l’encontre de Maame Négri:

La construction d’un marché est une doléance que les femmes de N’diorol avaient adressée à Feue Maama Négri lors de sa visite à N’diorol. Hélas le marché est réceptionné après sa mort. Que la terre de Boghé, lui soit légère, « A’ min ».

2. Niang Idrisse, opérateur politique de l’UPR et membre du conseil départemental : il est l’un des premiers à soutenir le mouvement rectificatif du 06 Aout, en créant avec les cadres de sa génération la coordination politique intercommunale regroupant les trois communes rurales de la Moughata de Boghé (Dar – El – Barka, Ould Birom et Dar – El – Avia)

Le Vendredi, 14 Janvier 2011 : c’est la date d’inauguration du « centre commercial Maama Négri ».)


C’est un centre commercial composé d’un Hangar en dur de 12/8m avec un petit mur, il est construit dans un terrain de 50/40m clôturé en grillage.

La participation :

Le Hakem, le chef de brigade et le commissaire de police ont répondu à l’invitation comme les dirigeants des instances politiques de la Moughata, tel que, Monsieur Wagne Abdoulaye Idrisse, Sarr Aliou, Ba Alassane, N’Gaidé Baaba, Diba Ibrahima, Ould Bélal, Lam Aliou, Macina Alkhassoum, Pape Moctar Guèye, Diallo Amadou.

Une forte délégation s’est mobilisée de Nouakchott pour accompagner Niang Idrisse. La délégation qui représentait la famille de Maama Négri est composée de Monsieur Sy N’djiby, N’diaye N’Djibril, Coumba Niang et plus de 10 autres sympathisants.

Les interventions :

Une minute de silence a succédée à la récitation des versets du Saint coran. Après les mots de bienvenu de la représentante du Maire absent pour des raisons médicales, les interventions des différents hommes politiques s’orientent vers le soutien continu au Président Mohamed O/ Abdel Aziz et aux leadeurs politiques locaux.

Les populations bénéficiaires ont remercié la famille Négri de les avoir permis d’avoir ce marché. Elles ont renouvelées leur adhésion à l’UPR et leur soutien sans faille à leur unique leadeur Monsieur Niang Idrisse. Le porte parole de la famille Maama Négri, Monsieur N’diaye Ndjibril a remercié les populations de N’diorol d’avoir donné le nom de Maama Négri à ce centre commercial pour immortaliser la vie et l’œuvre de la défunte.

Le Hakem a clôturé la cérémonie, en appelant aux populations de plus de travail et de solidarité entre les peuples.

hametn@yahoo.fr


 www.cridem.org

samedi 1 janvier 2011

Boghé : Mémorial Feue Mame Mint Abdel Khader.





C’est dans une ambiance riche en son, rythme et lumière, que les Boghéens et Boghéennes : Jeunes, Hommes et Femmes de Boghé Dow, Escale, Nioly, et des villages environnants ont accueillis cette première édition Mémorial Feue Mame Mint Abdel Khader ici connue sous le Nom « Youmoume Soukabé » la mère des enfants.

Les équipes présentes, après désistement de Saint louis du Sénégal sont : Armée (Filles), Rosso (Garçons et Filles), Nasr (Garçons) et l’école Basket Ball de Ba Djiby. Les matches du 27 et 28 Décembre 2010 ont donné les Résultats suivants : Armée (Filles) bat Rosso (Filles) 31 à 24, Boghé (Garçons) bat Rosso ( Garçons) 55 à 50, Rosso ( Garçons) perd devant Nasr ( Garçons) par 46 à 43.

Le 29 Décembre 2010, les finales ont opposé en première heure, les Filles de l’Armée qui pratiquent un Basket ball de qualité et beaucoup plus déterminées, quant aux jeunes filles basketteuses de Rosso, il reste encore beaucoup de chose à régler et à refaire nous dit un entraîneur.

C’était en présence Du Hakem de Boghé, Mr Ahmed Ould Mohamed Lemine, du Maire de Boghé et en même temps président de la ligue de Basket de Boghé, la Famille du Général Félix Négri à Boghé représentée par son oncle Sy Djiby (ex administrateur) et tous les parents de loin ou de prés étaient là, Mohamed Ould Taba (vice président de la ligue Régionale Basket Nouakchott, Diallo Ibrahima (Trésorier Général de la ligue Régionale de Basket Nouakchott), Lemir Ould Kaba ( chargé de missions au niveau de la Fédération, Hawa Mint M’Bareck Fall, Bakary Simaka, Ba Aissata Souleymane, Capec de Boghé, Hamedine Touré et tous les dirigeants de la maison des associations.

Finalement, à l’arrivée c’est l’équipe de l’Armée qui gagne cette finale des filles 34 à 24.Toulaye, Bébé, Diarry Ba, Mamy Diouf ont été les meilleures dans cette finale.

La Deuxième Finale des Garçons a opposé Boghé face à l’infatigable équipe de Nasr. Le public était là, les supporters bivouaquaient haut et fort leur voix, le premier quart temps et le deuxième étaient en faveur de Boghé : 17 à 4, 20 à 7. Le 3éme et le 4éme quart temps tout changea, on n’entend plus les voix des supporters de Boghé, certains supporters déçus préfèrent rentrer sans attendre la fin, ils ont raison car Nasr n’a pas cessé de marquer et gagne cette 1ére édition 58 à 41.

Dans son allocution de Bienvenue le Maire Ba Adama Moussa a dit « cette compétition, la énième du genre organisée dans cette ville qui fut un des berceaux du Basket national, est dédiée à la mémoire de notre regrettée sœur, Mame Négri Mint Abdel Khader, arrachée à notre affection le 2 mars 2010 à la fleur de l’age. Elle est rehaussée par la participation d’équipes de renom telles que Rosso (en filles et garçons), l’Armée (filles), Nasr (garçons) et Boghé (filles et garçons).

Nous regrettons l’absence signalée en dernière minute de nos amis Saint Louisiens qui avaient largement contribué à la réussite des tournois précédents par leurs sens élevé de fair play et de rigueur sportive. C’est l’occasion pour tous les Boghéens en général et pour toute la famille sportive en particulier, de rendre un hommage mérité à cette femme qui a consacré toute sa vie au développement social, économique et culturel du terroir mais aussi à la promotion de la jeunesse et des sports.

Elle y a déployé à la fois ses efforts physiques mais aussi et surtout ses ressources financières, gages de réussie de toute activité digne de ce nom. Sa contribution à hauteur d’un million d’um lors du dernier tournoi international tenu en octobre 2009, en ce lieu même en constitue une parfaite illustration. Qu’Allah le tout puissant lui accorde sa grande miséricorde et l’accueille en son sein paradis.

Nous saisissons également cette agréable opportunité en notre qualité de maire mais aussi de président de la ligue régionale de basket ball, pour remercier vivement tous ceux qui, de prés ou de loin, ont contribué à la réussite de cette manifestation et ont toujours accompagné la ligue dans ses efforts de promotion du basket local voire national. Je veux nommer les généraux Dieng Ndiaga et Félix Négri, le colonel Dia Adama et le commissaire Diop Ibrahima entre autres pour leur soutien sans faille à la réussite des tournois de ce genre qui ont largement contribué à rehausser le niveau des basketteurs locaux dont certains évoluent aujourd’hui dans de grands clubs.

Nos remerciements s’adressent également à l’ambassade des Etats-Unis D’Amérique qui vient de nous offrir un important lot d’équipements composés de 6 Ballons, de 7 sacs pour entraîneurs, de 105 tee-shirts, de 2 paires de cerceaux et de filets et à l’ADP World Vision de Boghé qui nous a doté de 48 paires de Baskets pour les catégories junior et filles.

La tenue de cette manifestation nous offre aussi l’occasion de nous incliner devant les mémoires de nos illustres disparus qui ont marqué d’une empreinte indélébile, l’évolution du Basket ball : il s’agit de Feu Sabbbar Ould Souleymane et de Feu Samba Laobé dit Baye Dieng, décédés respectivement en 2001 et 2004. » le maire a loué les actions inlassables de ces dignes fils du terroir qui nous ont légué de nobles vertus telles que la probité morale, le sens de responsabilité, le respect de l’autre et l’engagement pour l’intérêt général.

Le représentant de la Famille du Général Felix Négri Mr Djiby Sy a résumé dans une phrase : « toutes les qualités de cette dame musulmane et généreuse et très humaine », lui succédant le Hakem de Boghé a mis l’accent sur l’importance de ce grand rendez vous sportif, et déclare clore cette 1ere édition.

Nous avons tendu notre micro aux nombreuses personnes venues pour la circonstance elles ont salué l’organisation, la table conduite par Idrissa Tandia, Ablaye Koita et Baidy Boye, Ba Djiby et ses cadettes école de Basket ball, les deux arbitres Ablaye Ba et Habib, Makaty Fall professeur ESP et Entraîneur au Brakna.

Diop Mohamedou Abou Dit Hbodiel
CP au Brakna Le Veridique.


www.cridem.org


Source :
Diop Mohamedou Abou