lundi 21 mars 2011

Au Brakna : à Boghé l’ouverture d’un atelier de formation sur le renforcement des capacités des ADC pour les 10 Wilayas de la Mauritanie.





Dans le cadre d’un protocole d’accord entre le centre des producteurs ruraux de Boghé et le projet de développement Rural communautaire avec un financement de la Banque Mondial, un atelier de formation a démarré ce dimanche 20 Mars 2011, il concerne la maintenance des investissements motorisés.

Cet atelier de formation a touché les 10 Wilayas et concerne spécifiquement 400 villages. La présente formation a pour principal but de renforcer les capacités des ADC et les communautés bénéficiaires en maintenance des investissements en vue d’obtenir :

Les conditions nominales de fonctionnement d’un équipement, d’une infrastructure c'est-à-dire celles requises pour des raisons de sécurité, technique ou économique.

Internaliser au niveau des ADC, la maintenance planifiée, prévenir le type de comportement l’avènement de changements qui peuvent éventuellement affecter le fonctionnement de performance ou réduire la durée de vie effective de tout type investissement dont la maintenance est nécessaire. C’était, en présence du Directeur du centre des Producteurs Ruraux de Boghé : Mr Camara Bouyagui, Doussou Dicko chargée de renforcement des capacités du PDRC et Khoudeida Dicko chargée du Genre.

Un atelier de cinq jours du 20 Mars au 24.


Le PDRC a adopté dans sa démarche une approche participative qui fait des ADCs les garant de l’auto- développement, en d’autres termes de la planification des activités de développement, de la gestion des fonds alloués, de la mise en œuvre des activités programmées, de l’entretien de la maintenance des investissements réalisés.

Pour 2011, dernière année du projet, la mission recommande de concentrer les efforts sur la consolidation des acquis afin d’assurer de la durabilité des investissements réalisés et l’autonomie des structures de gestion mises en place. Cela nécessitera de centrer les activités sur la Formation en Gestion, Maintenance des investissements en priorité pour les ADC ayant des micros projets motorisés.

A la fin de la formation ou mieux à l’issu de cette formation, les bénéficiaires des 10 Wilayas soit 400 villages seront en mesure, maintenir et d’entretenir les Micros projets réalisés dans leurs villages en vue de garantir la pérennité des investissements.

www.cridem.org


Source :
Albert camus Diop

dimanche 6 mars 2011

La Sous-section UPR de la commune de Boghé : A la conquête de la mairie.



Après le passage à Boghé de la délégation du parti Tewassoul de Jemil O Mansour suivi de celle de l’UFP de Mohamed O Maouloud, c’est autour des militants de l’Union Pour la République (parti au pouvoir) d’investir ce week-end le champ politique.

En effet, le bureau de sous section de l’UPR de la commune de Boghé s’est retrouvé en conclave ce Vendredi, 04 Mars dans son siège situé dans le quartier de Boghé Dow.

Les membres de la structure présidée par M. N’Gaîdé Abdarrahmane Hamath dit Baba Dia étaient tous présents à cette réunion consacrée à deux sujets: le compte rendu de la réunion du bureau fédéral tenu à Aleg sous la présidence de Mohamed O Jahloul et la conception d’un programme de sensibilisation des acteurs politiques du parti. Au sujet du premier point, le président de la sous section UPR a fait savoir que le discours politique du parti à défendre par les militants et qui se s’inspire de la vision du président de la république M. Mohamed O Abdel Aziz était au centre de cette réunion d’Aleg.


« On ne peut pas militer dans un parti politique sans connaître au préalable son programme et son orientation politique. » a affirmé M. N’gaîdé. « Comment s’outiller et se préparer à affronter les défis futurs qui se posent au parti, véhiculer le message de l’UPR auprès des militants, les conditions d’adhésion au sein de la formation politique présidentielle, l’importance d’élaborer un plan d’action, ficeler un réseau d’information entre le sommet et la base » ont également occupé une bonne place dans l’exposé du responsable UPR de la commune de Boghé.

Le dirigeant local de l’UPR a, cependant exhorté les membres du bureau à resserrer leurs rangs et œuvrer pour la consolidation de l’unité des militants locaux du parti dans le but de faire face à l’opposition qui est très présente à Boghé dit-il et se mettre en ordre de bataille pour la conquête de la mairie et des deux postes de députés qui sont entre les mains de leurs adversaires.

Sans quoi, martèle t-il alors, la sous section va signer son échec et les cadres du parti ressortissants de Boghé, resteront toujours marginalisés dans les hautes fonctions nominatives de l’Etat. L’objectif de la sous section de l’UPR est clairement fixé : conquérir la mairie et la députation des mains de l’UFP. Selon lui, cette mise à l’écart des cadres de l’UPR ressortissants de la Moughata’a se justifie seulement par l’ancrage du département dans l’opposition au pouvoir.

Il a prêché l’unité des militants et pourfendu le discours sectaire d’où qu’il vienne en affirmant qu’il est le représentant de tous les militants de l’UPR sans distinction de race ou d’appartenance villageoise pour reprendre ses propres expressions. Il a déploré la sous représentativité des cadres de Boghé dans le Conseil National de l’UPR malgré les 18 délégués présents au Congrès national du parti.

A l’issue de cette réunion, la sous section a adopté un plan d’action qui reprend les grandes lignes du programme tracé par la fédération régional et qu’il compte mettre en œuvre dans les jours à venir. Il faut signaler que le président de la section départementale de l’UPR à Boghé, M. Bâ Alassane Adama était présent à cette réunion.

Thièrno Souleymane
CP Brakna




Source Cridem

lundi 28 février 2011

Urgent : Une femme dont la nationalité inconnue retrouvée à Boghé (voir photo)



Ce matin, une femme a été retrouvée par les villageois de la localité de Sayé à 7 kilomètres de Boghé. Cette dame dont l’âge estimé à 45 ans par les autorités sanitaires a été acheminée sur Boghé et remise aux autorités locales qui l’ont fait examiner par le Médecin chef du centre médical.

Elle parle un dialecte inconnu. Elle se trouve actuellement entre les mains de l’assistante sociale de Boghé. Tous ceux qui la reconnaissent peuvent appeler au :
46.46.71.54 ou au 46.43.11.86.


Thièrno Souleymane CP Brakna            
                                                            
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mardi 8 février 2011

Brakna : l’étape de Boghé, Retour sur le Déplacement du leader du Parti MPR Mr Kane Hamidou Baba.




A Boghé, Kane Hamidou Baba a tenu une réunion de prise de contact à la villa de Wane Sada Mamadou de Nioly. D’ailleurs cette maison est devenue son lieu d’accueil, chaque fois qu’il fouille le sol des Halaibés.

Des femmes des coopératives de Boghé, des jeunes, élèves et ouvriers sont venus lui tendre l’oreille fine et lui signifier leurs problèmes en temps que d’abord parlementaire et ensuite leader d’un parti à leurs yeux capables de relever leur défi.

Dans ce salon luxe de la villa de Wane Sada Mamadou, la délégation du MPR (mouvement pour la refondation) composée de Sidi Ould Kleib, Docteur Mouhamadou Bâ, Maham Fall, Mamadou Ousmane Tall, Guélogal Bâ, Lamrabat Haidara, Gharraby, Sélé Guéye, Diba Abdoulaye et Tabara Bâ, a écouté ces nombreuses personnes venues pour la circonstance.

La première à prendre la parole : Mariéta Ndiaye dite Aissata Peinda souhaitant la bienvenue à Mr Kane et sa délégation et elle passa la parole à Madame Mariam Siléye (présidente de coopérative), elle dira : « au nom des coopératives de Boghé, je souhaite la bienvenue à notre noble hôte Mr Kane H.B, vous êtes venu à un lieu où les populations vous attendent et elles savent le rôle que vous jouez dans l’échiquier national. Nous vous remercions de vos actes, je donnerai un exemple concret le don que vous nous aviez offert « projet de puit » pour notre coopérative, ici à Boghé. »

Plusieurs jeunes ont intervenu pour lister leurs problèmes, le chômage, la plaine agricole de Boghé, la Santé de la population, l’éducation, la pauvreté, ils ont manifesté leur intérêt tout particulier à la mission. Les femmes aussi ont énuméré leur doléance : problème de culture dans leur jardin, l’expropriation de leur terre, le manque d’eau potable, l’inexistence des projets agricoles aux femmes, l’éducation agonisante de leurs enfants et enfin la création d’un hôpital pour la ville de Boghé, afin de vaincre leur souffrance.

Avant de répondre à ces doléances, Monsieur Mohamed Vall Gharraby a rappelé à l’assistance que Kane Hamidou Baba est un modèle de clairvoyance politique, c’est un homme dira-t- il « qui tient à tous les mauritaniens soient unis, il a cœur tous les problèmes de ces compatriotes, c’est pour lui et quelques membres du parti, ont décidé de créer une symbiose national autour des grands idéaux.

Depuis la création de ce parti Kane nous mène, sillonne tout le terroir national, pas pour un esprit de campagne, parce que nous ne sommes pas encore là, mais pour essentiellement écouter la population et écouter leurs problèmes. Aujourd’hui, manifestation éloquente de cette notion (les problèmes du milieu) nous sommes venus pour partager avec vous vos peines, vos problèmes, à l’assemblée nationale, il les portera.

Je connais Kane tous les Mauritanien derrière lui nous ressentirons une Mauritanie nouvelle qui va faire rase tous les problèmes douloureux, une Mauritanie où toute personne aura sa part, je vous remercie. »

Quant à Sidi ould Kleib, il a remercié l’assistance, « j’ai une sensation d’être chez moi, chez la capitale les Halaibés, j’ai entendu vos paroles, j’ai compris votre message, une nouvelle génération qui joint à nous encore, je vous remercie. »

Lui succédant Mr Kane Hamidou Baba à dit : « cette mission ne se situe pas dans un contexte Politicien, moins encore de rechercher des militants du parti, mais un devoir engagé de venir s’acquérir la situation des populations, leur mode de vie sociale pénible, je suis venu pour reconstruire la Mauritanie, la Mauritanie, ce métissage est obligatoire( l’unité nationale), il faut que la paix, consolider nos forces afin que chaque mauritanien se reconnaît là bas, il faudra s’organiser et travailler.

Dans ce sens, il a étiolé l’engagement du chef de l’Etat, Mohamed Ould Abdel Aziz, de restituer les terres expropriées aux ayant droits, d’appuyer l’ensemble des autochtones à travers des projets de développement agricoles et aussi de moderniser l’état civil.

Pour ceux qui ne sont pas en possession de leurs papiers d’état civil, il est prévu de mettre en place des commissions chargées de répertorier et d’examiner l’ensemble des cas pour trouver une solution juste et durable. Je vous remercie de votre hospitalité combien grandiose.

Albert Camus Diop dit Hbodiel
CP le Véridique au Brakna.

vendredi 21 janvier 2011

Boghé : Personnel de santé à l’école de la Malnutrition

Un recyclage qui a duré 72 heures sur la prise en charge de la malnutrition a été organisé dans la ville de Boghé du 11 au 13 janvier par l’Ong Internationale World Vision, en partenariat avec le Ministère de la Santé, au profit des médecins chefs et infirmiers des départements d’Aleg, de M’Bagne, de Bababé, de Boghé, de Kaédi et de Kankossa
Cette session de formation animée par deux cadres dépêchés par le Ministère de la Santé, en l’occurrence le docteur Mohamed Moustapha Kane, chef du service de la Nutrition dans le dit département et le docteur Khatri Ould Mekhal, chef du service de la Pédiatrie à l’hôpital de l’Amitié et membre du pôle des formateurs au niveau national, avait pour objet de « renforcer les capacités du personnel de santé dans la prise en charge clinique de la malnutrition sévère avec complication médicale ». Dans cette optique, les participants ont suivi avec intérêt trois jours durant, plusieurs modules de formation axés sur le dépistage, la prise en charge et le suivi de la malnutrition chez les enfants souffrant de cette maladie. Le recyclage du personnel permettra après aux responsables en charge de ce volet et les partenaires du ministère de la santé, de tester les nouveaux outils par rapport à la prise en charge de la maladie dans les centres d’accueil, a affirmé le docteur Kane. Le formateur en chef a indiqué que notre pays a réalisé beaucoup de progrès, ces dernières années, dans la lutte contre la malnutrition contrairement au passé où les décideurs manifestaient un désintérêt à l’égard de cette maladie, en précisant au passage « que le succès du travail de lutte contre la malnutrition ne peut pas être fondé sur le bénévolat ». Cette session de formation sur la malnutrition s’inscrit dans le cadre du « Programme de Lutte contre la Malnutrition et la Sécurité Alimentaire », financé par "OFDA", une institution de l’USAID et qui couvre les régions du Brakna, du Gorgol et de l’Assaba lancé en Novembre 2009 par le Ministre de la Santé, M. Cheîkh Ould Horma Ould Babana et l’Ambassadeur des USA dans notre pays. Le département d’Aleg, précise M. Michel Toko Poku, manager du programme de sécurité alimentaire et de nutrition à World Vision, ne fait pas partie des zones d’intervention du projet mais, c’est l’ouverture récente d’une ADP dans cette localité qui a motivé leur décision d’impliquer le personnel sanitaire de la capitale régionale afin que ceux-ci soient au même niveau d’information que leurs collègues des autres régions, avant le démarrage effectif des activités de la nouvelle ADP. Un an après le démarrage du programme nutrition, le taux de prévalence dans les zones d’intervention de la maladie qui était de 17% a baissé de 5% selon le manager du "Projet OFDA" se référant à une étude (SMART) menée par le ministère de la santé en juillet 2010. Ce qui revient à 511 enfants pris en charge dans les postes et centres sanitaires dont 460 ont été guéris pendant que les autres reçoivent encore des traitements, a fait savoir M. Michel Toko Poku. Un accent particulier est cependant mis sur le volet préventif de la maladie avec 52 infirmiers chefs de postes formés ainsi que 2162 volontaires communautaires qui font le dépistage dans les villages et quartiers. Les postes et centres médicaux sont pourvus de tous les moyens (équipements, médicaments et Plumpy. Nut- pâte enrichie d’arachides-) nécessaires à la bonne exécution du programme, nous affirme t-on par l’UNICEF, l’un des partenaires du projet. La prise en charge des malnutris quant à elle, se fait à deux niveaux. La première étape, c’est au niveau du poste de santé où sont basés les CRENAS. Là, il s’agit de la prise en charge de la malnutrition aigue sévère sans complication médicale. La seconde étape, c’est au sein des CRENI logés dans les centres médicaux. A ce stade, seuls, les cas de complication médicale sont pris en charge en interne. Il faut rappeler que le programme OFDA axé sur la lutte contre la malnutrition et la sécurité alimentaire dure jusqu’en 2012.
Thièrno souleymaneCP Brakna

mardi 18 janvier 2011

Interview du Professeur Yahya O Saleck, Responsable syndical du SIPES à Boghé.



Suite à l’annonce du gouvernement en conseil des ministres de l’octroi d’une indemnité de 50. 000 Um au profit des enseignants affectés dans les lycées d’excellence, nous avons interrogé M. Yahya O/ Saleck, professeur de philosophie et diplômé et d’Anglais au Lycée de Boghé, où il sert depuis de nombreuses années, pour savoir ce qu’il pense, en tant militant syndical.

L’Eveil Hebdo : Le gouvernement vient d’octroyer une indemnité de 50.000 UM au profit des professeurs qui enseignent dans les lycées d’excellence. En tant que responsable syndical et professeur qu’en pensez-vous ?


Yahya O/ Saleck : Merci à L’Eveil Hebdo pour l’importance qu’il accorde à l’enseignant. Je pense que toute augmentation salariale ou prime allouée aux enseignants est toujours une bonne chose. Et personne ne peut être contre.


Mais ce que tout le monde demande, c’est que les critères soient respectés dans le choix des professeurs des lycées d’excellence, loin des anciennes pratiques basées sur le népotisme, le tribalisme, etc.… Et, il faut dire que, cette politique de division entre les excellents, les moyens et les faibles, est dangereuse, à long terme, pour notre système éducatif.

Car, on risque de dépenser beaucoup de moyens matériels et techniques sur un enseignement sélectif, au détriment de l’enseignement des élèves moyens et faibles, et au risque de priver les élèves de niveaux moyens ou faibles de leurs professeurs préférés.

D’autre part, le choix des élèves devait prendre en considération ceux issus des milieux défavorisés, afin qu’ils puissent bénéficier de cet enseignement d’ «élite». Je reviens pour dire que l’enseignement des élèves de moyens et faibles niveaux est plus difficile que l’enseignement d’excellence.

C’est pour dire que, cette catégorie des professeurs mérite plus d’encouragement et de soutien de la part de nos gouvernants. Donc, moi, je ne vois pas qu’elle est la nécessité de cette discrimination, si elle n’est pas basée sur des critères clairs et raisonnables.

On peut se demander pourquoi ne pas opter pour un enseignement d’excellence pour tous, au lieu de se focaliser sur les forts et négliger les faibles pour un régime qui se dit régime des faibles ou des pauvres.

L’EH : Le lycée de Boghé est sans équipe d’encadrement depuis les ouvertures. Comment trouvez-vous cette situation que votre syndicat n’a pas dénoncée ?


YOS : L’équipe d’encadrement est là. Si, jusqu’à présent, le lycée de Boghé n’a pas de directeur, ni de surveillants généraux, c’est dû tout simplement au laxisme et à la négligence qui ont toujours caractérisé le ministère de l’enseignement. Après la réduction drastique de la quasi-totalité des budgets de fonctionnement, le poste est devenu moins attirant, mais, c’est quand même trop. 4 mois sans directeur, c’est inacceptable ! Et le syndicat a pris note.

L’EH : Un mot sur les prochains états généraux de l’éducation ?


YOS : Les résultats des états généraux de l’éducation sont connus d’avance. Le président avait dit, devant les élèves du lycée d’excellence, que le problème de l’enseignement, c’est les sciences humaines et qu’il faut baser cet enseignement sur les mathématiques, la physique, etc… C’est clair, vider l’enseignement de son âme, et l’élève de son identité culturelle et morale.

Alors que l’idéal, c’est la complémentarité et le mariage entre le scientifique et l’humain. « Sciences sans conscience, ce n’est que ruine de l’âme ». Il faut dire, en plus que les résultats des états généraux ne seront jamais respectés, s’ils sont contraires aux objectifs prédestinés par le président et son gouvernement.

Il est vrai que l’enseignement est une question qui préoccupe et concerne tout le monde, mais, au premier chef, les enseignants et les pédagogues, loin des politiciens et des idéologues. Je vous remercie.

Propos recueillis par Jules Diop
CP Brakna


Source :
L'Eveil Hebdo (Mauritanie

Boghé : UPR soutient les femmes de N’diorol



Contexte : 1. Une doléance à l’encontre de Maame Négri:

La construction d’un marché est une doléance que les femmes de N’diorol avaient adressée à Feue Maama Négri lors de sa visite à N’diorol. Hélas le marché est réceptionné après sa mort. Que la terre de Boghé, lui soit légère, « A’ min ».

2. Niang Idrisse, opérateur politique de l’UPR et membre du conseil départemental : il est l’un des premiers à soutenir le mouvement rectificatif du 06 Aout, en créant avec les cadres de sa génération la coordination politique intercommunale regroupant les trois communes rurales de la Moughata de Boghé (Dar – El – Barka, Ould Birom et Dar – El – Avia)

Le Vendredi, 14 Janvier 2011 : c’est la date d’inauguration du « centre commercial Maama Négri ».)


C’est un centre commercial composé d’un Hangar en dur de 12/8m avec un petit mur, il est construit dans un terrain de 50/40m clôturé en grillage.

La participation :

Le Hakem, le chef de brigade et le commissaire de police ont répondu à l’invitation comme les dirigeants des instances politiques de la Moughata, tel que, Monsieur Wagne Abdoulaye Idrisse, Sarr Aliou, Ba Alassane, N’Gaidé Baaba, Diba Ibrahima, Ould Bélal, Lam Aliou, Macina Alkhassoum, Pape Moctar Guèye, Diallo Amadou.

Une forte délégation s’est mobilisée de Nouakchott pour accompagner Niang Idrisse. La délégation qui représentait la famille de Maama Négri est composée de Monsieur Sy N’djiby, N’diaye N’Djibril, Coumba Niang et plus de 10 autres sympathisants.

Les interventions :

Une minute de silence a succédée à la récitation des versets du Saint coran. Après les mots de bienvenu de la représentante du Maire absent pour des raisons médicales, les interventions des différents hommes politiques s’orientent vers le soutien continu au Président Mohamed O/ Abdel Aziz et aux leadeurs politiques locaux.

Les populations bénéficiaires ont remercié la famille Négri de les avoir permis d’avoir ce marché. Elles ont renouvelées leur adhésion à l’UPR et leur soutien sans faille à leur unique leadeur Monsieur Niang Idrisse. Le porte parole de la famille Maama Négri, Monsieur N’diaye Ndjibril a remercié les populations de N’diorol d’avoir donné le nom de Maama Négri à ce centre commercial pour immortaliser la vie et l’œuvre de la défunte.

Le Hakem a clôturé la cérémonie, en appelant aux populations de plus de travail et de solidarité entre les peuples.

hametn@yahoo.fr


 www.cridem.org